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Ma Plan​è​te

by Alerte Maximale

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1.
On prend du Gaz 2 x On ne peut plus vivre sans ça // Que faire si on n’en avait pas // C’est polluant de vivre avec ça // Personne ne peut arrêter ça Provenant des algues, des balles de paille, des gros sacs verts, tout le monde s’en fou * Provenant de la mer, du fond de la terre, de la sablière, il y en a partout * On cherche dans tout pour en trouver, il y en a peut-être tout près de chez-vous * Du carburant ça nous en prend et ça va nous en prendre longtemps * On cherche aussi comme de vrais fous, s`il n’y aurait pas caché dessous * Quelque chose qui exploserait, quelque chose qui brûlerait beaucoup * Ils vont creuser dans le champ de maïs, dans le champ de luzerne vont faire des trous * Les sédiments sont attirants, car ils sont devenus très payants ** Oui on en cherche, oui on en trouve, oui on en manque, oui on en veut * Oui on en demande, oui on vend, oui on en a, tout le monde en veut (Prend) 2 x On creuse des puits il y en a plusieurs, il y en a plusieurs qui on des fuites * Le premier puits vient d’être fermé, le deuxième vient d’être inspecté * On nous répond par précaution que l’industrie a bonne conduite * le troisième puits sécurisé mais le quatrième c’est compliqué * Les risques sont grands c’est évident et de plus en plus permanent * les producteurs plus convaincants et de moins en moins rassurants * Si on compare aux arbres coupés avant qu’on se décide d’en planter * Comment va-t-on planter du gaz, y a-t-il quelqu’un qui a une idée ** Oui on en cherche…. L`évolution c`est dangereux surtout quand les machines ont soif * La pollution ça c’est sérieux surtout dans l’eau quand le monde a soif * Les motos, les autos ça boit même si on fait du covoiturage * Les trains, les bus et les bateaux aussi pires que le camionnage * L’exploration c’est populaire pour l’exploitation pétrolière * On trouve de la matière première au fond de l’argile sédimentaire * Les énergies vertes renouvelables seraient une bien meilleure affaire * Car l’être humain qu’est-ce qu’il peut faire coincé quelque part sur la terre ** On prend du Gaz 2 x On ne peut plus vivre sans ça Oui on en cherche…
2.
Certains Humains oublient d’aimer leur Planète Quand on voit toutes leurs Actions et toutes celles qu’ils ont Faites Mauvaises Solutions Méthodes Incorrectes Qui nous Retardent maintenant pour sauver la Planète…2x Mais moi j’Aime ma Planète moi et je voudrais qu’un jour qu’on Puisse Écologiquement l’habiter Mais moi j’Aime ma Planète moi et je voudrais qu’un jour qu’on Puisse Vraiment la Réutiliser….2x Bien sûr que je Demeure quand même assez Optimiste Même si je suis souvent quand même assez Alarmiste Quand on voit tout ce qui se passe Faut bien être Réaliste Que le Futur Problème sur Terre sera Écologiste Produits Toxiques dans l’Eau aussi dans l’Atmosphère Dans les Champs dans les Bois Nuisances Planétaires Altèrent le fonctionnement, Problèmes Humanitaires Empoisonnent maintenant l’Écosystème de la Terre Et que se passera-t-il Si la Terre Monte – Si toutes les glaces fondent – Si toutes les Rivières Grondent – Si le soleil nous Plombe Et que se passera-t-il Si les Satellites Tombent – Si tous les puits nous Pompent – Si on Remplace le Monde – Par une Intelligence plus Grande qui elle souvent se Trompe Maintenant que je suis Certain de ne plus vouloir Fonctionner De la même manière dont j’étais Habitué Beaucoup de choses qui changent Beaucoup de choses vont Changer et le Vieux sage m’a dit ce que nous avions Oublié….2x J’Aime ma Planète © Guy Potvin 2012-02-01
3.
Ça s’peut-tu, ça s’peut-tu, qu’On Vive Encore comme ça, ça s’peut-tu Ça s’peut-tu, ça s’peut-tu, qu’On Vive Encore comme ça, ça s’peut-tu J’habite un beau pays et je Consomme d’une Manière Phénoménale Je Roule dans une Bagnole, qui elle paraît quand même pas si Mal Je vis dans une Cabane que je Considère comme un Besoin Normal Et je m’inquiète des Indices qui Pourraient Nuire à mon confort Vital Mais est-ce que j’ai besoin de tout ça pour Satisfaire mon Idéal Pas sûr que les Indiens vont trouver que c’est une Vie Animale Partout un Rythme de fou qui nous Dirige vers le Chaos Total Mais qu’est-ce que ça va Prendre pour qu’on Comprenne que c’est très Anormal Ça s’peut-tu, ça s’peut-tu, qu’On Vive Encore comme ça, ça s’peut-tu J’ai Visité d’autres Continents, pour voir comment les Autres Vivaient Revenu chez-nous dans ma Patrie, je me suis dit si moi j’Essayais D’Améliorer ma relation avec la Nature, si je Pouvais Éliminer la Pollution un Peu comme tout le Monde le Voudrait J’ai d’abord construit un Tipi dans une Forêt que je Connaissais Ensuite une Cabane dans un Arbre et dans celle-là très Loin je voyais J’ai Partagé la Bonne Nouvelle et de la Nature Oui j’en Parlais J’ai Trouvé une Fille Naturelle avec qui je me Comprenais Ça s’peut-tu, ça s’peut-tu, qu’On Vive Encore comme ça, ça s’peut-tu Si on Croit toutes les Statistiques, Maintenant tout le monde aime la Nature Les génératrices et les Services sont tous devenus Écologiques Même les Logos et les Chars d’Assaut représentent toutes sortes d’Animaux Les Avions de Chasse les Hélicos, le look l’effigie des Oiseaux Ma Sœur Achète un Détersif mais c’est la Boîte qui est biologique Mon Cousin Lui un nouvel Outil, un Manche en bois au lieu d’en Plastique Ma Voisine elle c’est son Auto qui est éco Énergétique Et moi aussi je Fais mon possible ave ma Belle tondeuse Électrique Ça s’peut-tu, ça s’peut-tu, qu’On Vive Encore comme ça, ça s’peut-tu …4x Ça s’peut-tu © Guy Potvin 2012-01-04
4.
Où sont ces grandes forêts que l’on ne voit presque plus, dans ces vieux bouts de papier sales qui traînent dans nos rues, ou dans ces vieilles maisons que nous démolirons ou dans ces autres constructions dont nous ne nous servons plus. Où sont ces grandes forêts que l’on ne voit presque plus, dans ces vieux bouts de papier sales qui traînent dans nos rues, dans ces vieilles boîtes de cartons, dont nous ne nous servons plus ou dans ces vieux journaux que nous ne lirons plus. Où sont ces grandes forêts. Dans les livres, on voit des photos de très gros arbres, mais ce sont souvent de très vielles photos, car les gros arbres, il n’y en a presque plus. Dans les livres on voit des photos de très vieux arbres, mais ce sont souvent de très vielles photos, car les vieux arbres, il n’y en a presque plus. Car les arbres d’aujourd’hui sont comptés, analysés et inspectés, arrosés et engraissés. Car les arbres d’aujourd’hui sont comptés, analysés et inspectés, puis coupés et débités. Mais ce n’est pas une très bonne idée qui cache le fond de leur pensée. Mais pourquoi donc toutes ces illusions, pourquoi toutes ces destructions, vous êtes cruels et n’êtes pas fidèles à toute cette vie naturelle je la sais. Mais pourquoi donc dites-le moi si vous avez une très bonne raison, hein, un jour il arrivera ce qui doit arriver à cause de vos réalisations, je le sais. Savez-vous où aller, je ne sais pas, pouvons-nous les arrêter, je ne sais pas.
5.
Sensuel, Sexuel, Sensoriel, Sensationnel, Superficiel, Artificiel, Occasionnel, Conventionnel, Est-ce Vrai que je suis Souvent quand même un peu comme ça Est- ce Vrai que je suis Souvent quand même un peu comme ça Des Fois J’Achète la Belle Bouteille de la Demoiselle du Beau Garçon qui Veulent me Vendre Quelques Merveilles Quelque Instants de Télévision Est-ce Vrai que je suis Souvent quand même un peu comme ça Est-ce Vrai que je suis Souvent quand même un peu comme ça Trop Mou, trop Doux, trop Flou mais des Fois trop Fou (Saoul) J’Oublie de Temps en Temps mais Parfois assez souvent qui Je Suis…2x Je Suis qui je Suis, de la Manière dont je Consomme Je Suis qui je Suis, de la Manière dont je m’Informe Je Suis qui je Suis, de la Manière dont je me Transforme Je Suis qui je Suis, de la Manière dont je me Déforme Pourtant je Comprends toujours ce que les toutes Autres Personnes Comprennent Pourtant j’Apprend toujours ce que toutes les Autres Personnes Apprennent Pourtant j’Entends toujours ce que toutes les Autres Personnes Deviennent Pourtant je Reprends toujours ce que toutes les Autres Personnes Maintiennent Trop Mou, trop Doux, trop Flou mais des Fois trop Fou (Saoul) J’Oublie de Temps en Temps mais Parfois assez souvent qui Je Suis… 2x Le Système autour de moi, Il Prend trop de Place La Nature autour de Moi, Elle Perd trop de place Le Développement Durable avec Moi, Faudrait que ça s’Fasse De la Cochonnerie depuis des Années, On a bien trop en Masse Partout le Monde autour souffre de toutes sortes de Manière Partout les Pauvres autour manquent de toutes sortes de Matières Pendant ce temps-là à la Télé bien Absorbé bien Allongé, Je regarde le Monde et la Planète toujours en train de se Dégrader Et si je Veux de l’Air Pur, t’en Bien trop Radical - Et si je Veux de l’eau Pure, t’en Bien trop Radical - Et si je Veux un Monde Meilleur t’en Bien Idéaliste - Et si je Veux un autre Bonheur, t’es Bien Irréaliste…4x
6.
Pour Toi Bébé, Je ne Détruirai pas toute la Terre Pour Toi Bébé, Je ne Polluerai pas les Lacs ni toutes les Rivières Pour Toi Bébé, Je ne Prendrai pas tous les Poissons de la Mer Mais pour Toi Bébé Je pourrais bien tout Changer Et le monde Bébé, Ensembles On Pourrait sûrement l’Améliorer On s’est Connu, c’est Vraiment une très Belle Histoire, On s’Aimait déjà, mais On ne le Savait pas On s’est Revu, c’est Vraiment une très Belle, On s’Aimait déjà, mais On ne le Savait pas, Mais On ne le Savait pas Et Maintenant on va où, Marcher dans la montagne pour Respirer l’Air Loin du Bruit Partout, loin des Ordis, loin des Cellulaires Du Soleil Partout pour Voir les plus Beaux Horizons de la Terre C’est Beau, c’est Immense et c’est Fou, de se sentir Vivants dans l’Univers Pour toi Bébé, Je ferais le Tour du monde à pied, Pour Toi Bébé si tu es avec Moi Pour toi Bébé, Je ferais le Tour du monde à pied, Pour Toi Bébé si tu es avec Moi Et le monde Bébé, Ensembles On Pourrait sûrement l’Améliorer Et le monde Bébé, Ensembles On Pourrait sûrement l’Améliorer Et le monde Bébé, Ensembles On Pourrait sûrement l’Améliorer Et le monde Bébé, Ensembles On Pourrait sûrement l’Améliorer Et Maintenant on va où, Marcher dans la montagne pour Respirer l’Air
7.
Et si je Mange encore trop de Sucre, je Risque d’en être Malade Et si je Saute de tout et Partout, de ne pas être récupérable Et si Je deviens Encore un peu plus Fou de ne pas être Identifiable Mais si je ne suis pas Fidèle avec moi-même de me retrouver dans un état assez Lamentable Mais des Fois il y a des endroits sur la Planète où je trouve ça Tellement laid, Tellement laid, Tellement laid, Tellement laid Entouré de Béton, de Métal et d’Asphalte où je trouve ça tellement laid, Tellement Laid, Tellement laid, Tellement laid….2x Et si je Bois trop de Bière, je Risque de ne plus être Capable De Retenir les autres Matières et de les Répandre sous la Table Couché sur la Banquette Arrière avec des propos Déraisonnables Je Jure de ne plus Jamais reboire de Bière et malgré tout je n’en suis pas Capable Mais des Fois il y a des endroits sur la Planète où je trouve ça Tellement laid, Tellement laid, Tellement laid, Tellement laid Entouré de Béton, de Métal et d’Asphalte où je trouve ça tellement laid, Tellement Laid, Tellement laid, Tellement laid….2x Mais aurions-nous Oublié toute la Nature Avec sa Beauté, ses Mystères qui nous Rassurent Car malgré tous les Mauvais Traitements, toute la Torture Elle Continue de nous Résister et nous Endure Mais des Fois il y a des endroits sur la Planète où je trouve ça Tellement beau, Tellement beau, Tellement beau, Tellement beau Que je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas laissé ça Tellement beau, Tellement beau, Tellement beau, Tellement beau …2x
8.
Le Pétrole 03:56
Et le Pétrole coule encore à Flot, Il coule dans l’Eau et le Sang des Animaux Il coûte Cher on nous le vend Cher et aussi on s’en Sert On en met plein dans toutes sortes de Réservoirs On le Pompe on nous le vend à la Pompe et aussi on nous Trompe Et peu importe l’endroit où on veut Aller Le Bruit court partout où on veut aller Que l’être Humain s’est encore Motorisé Mais Voulons-nous Vraiment que toute la Planète Crève Mais Voulons-nous Vraiment que tout le Monde Meure Mais Voulons-nous Vraiment que la Vie des Océans s’Achève Mais voulons-nous Vraiment que nous en ayons tous un peu Peur Oubliant tout le Temps qui Respire autour de Lui Ne se préoccupant que du moment qui Fera de Lui Un être Dominant Pensant Parlant et Agissant Qui Fait fi Beaucoup trop Souvent de tout ce qui est Vivant Et partout sur la Planète, partout où on Est On travaille Souvent comme si de rien n’Était Et si le Monde Tourne ainsi c’est bien à cause de Nous Qui n’avons pas le courage de Changer un point c’est Tout Maintenant qu’on se Rejoint partout sur tous les Continents Faisant de plus en plus de Bruit et déjà on l’Entend En nous Entendant les Continents nous répondent aussi Mêmes Méthodes, Mêmes Odeurs, Mêmes Raisonnements Car Revenir en Arrière, c’est presqu’Impossible Continuer et aller de l’Avant c’est presqu’Imbécile Tout Récupérer, ce n’est pas Toujours aussi Facile Et Faire tout ce que l’on Veut ce n’est pas Toujours Possible…2x Mais Voulons-nous Vraiment que toute la Planète Crève…. Le Pétrole Coule Encore À Flot © Guy Potvin 2012-05-01
9.
Maintenant que je me suis engagé à faire le grand ménage à enlever tout ce qui traîne tout ce qui est laid dans le voisinage, les vieux pneus, les vieilles brouettes, les vielles carcasses, les vielles toilettes, le plastique, la vitre, les cannettes, les bouteilles, les fonds de poubelles. Mais ou est-ce que je vais les mettre, ailleurs que sur la planète. Il y en a partout sur la planète. Nettoyer les fleuves, les rivières, leurs rives et tous leurs affluents. Retourner toutes les pierres, les laver, enlever le vieux ciment. Scruter avec une grosse lumière la trace de tous ces polluants. Il y en a tellement sur la terre que s’en est décourageant. Les faire fondre, les décontaminer en refaire de belles silhouettes, Réutilisées, réaffectées, les enfouir dans la bouette. Ça ne changera jamais le fait qu’avec de mauvais ingrédients. Elles seront toujours autant terriblement mal faites. Ce qu’il faudrait faire pour l’instant, c’est de moins en produire tout simplement. Revenir un peu en arrière, pour vivre un peu plus naturellement. En attendant nous filtrons l’air avec nos poumons en respirant. Tout ce qu’on rejette sur la terre, à tous les jours quotidiennement. Mais ou est-ce que je vais les mettre, ailleurs que sur la planète. Il y en a partout sur la planète. On n’a plus de place sur la planète.
10.
Un jour que je réfléchissais comment je, je me comporterais Un jour que je me demandais comment je, je l’accepterais. Parce que dans l’fond le monde le monde ne veut pas comprendre, parce que dans l’fond le monde, le monde il comprend tout. Quand on regarde les changements climatiques, les émissions toxiques, les risques de guerres atomiques, les interférences magnétiques, la fragilité politique, les analyses des statistiques, les résultats catastrophiques, les travaux génétiques. Parce que dans l’fond le monde le monde ne veut pas comprendre, parce que dans l’fond le monde, le monde il comprend tout. Maintenant on comprend que ça n’a vraiment plus de bon sens. Parce que dans l’fond le monde le monde ne veut pas comprendre, parce que dans l’fond le monde, le monde il comprend tout. Le monde n’est plus comme je le connais, comme je le voudrais, comme on nous le disait, comme je le comprendrais, comme il existait, comme je l’accepterais, comme je l’aimerais, comme le monde le voudrait. Parce que dans l’fond le monde le monde ne veut pas comprendre, parce que dans l’fond le monde, le monde il comprend tout.
11.
Il y en a qui veulent planter des jardins sur les toits des grands magasins, mais là, mais là, mais là. Ils ne comprennent sûrement tout ce dont les plantes ont besoin. Si pour la salade ce n’est pas bien, sûrement aussi pour nous les humains. Ils en parlent même à la télé, ce qui pourrait nous arriver. Hé que le monde est capoté. Nous utilisons la nature, nous prélevons, nous produisons, mais là, mais là, mais là. En négligeant la procédure que deviendrons nos intentions. Voulant que notre écologie s’adapte à notre économie. Faudrait plutôt changer notre vie, changer aussi de philosophie. Dans la mer, la grosseur, le nombre des poissons qui diminuent. Dans les airs, la grosseur, le nombre des particules s’accentuent. Sur la terre la grosseur, le nombre des résidus qui nous tuent. Une étendue d’individus, problème que nous ne contrôlons plus. Pour l’eau c’est la qualité et la quantité qui s’atténuent. Les pratiques naturelles anciennes des peuples un peu perdues. Une aire nouvelle dans laquelle des touristes nous sommes tous devenus. Perte de vision sens éphémère, âme égarée mal entretenue. Notre éloignement nous rapproche d’un engourdissement absolu. Capacités et volontés, tempérament plus superflu. Toute notre s’uniformise, elle s’enlisant de plus en plus. Qui on était tout ce qu’on croyait on ne s’en souvient presque plus Le temps qui passe nous paralyse, paradis du fruit défendu, On minimise, on maximise, sur réalise de plus en plus. On analyse on banalise, on improvise on ne sait plus. On fertilise, vasectomise, ah oui c’est-là qu’on est rendu. Hé que le monde est capoté. Guy Potvin © 2010
12.
Oui c’est l’fun d’aller dans l’bois, quand on ajuste tout ce qu’il faut pour y aller, quand on ouvre tout grand son cœur pour le regarder, quand il en reste encore juste assez pour y aller, quand la nature peut encore nous le pardonner. Pas de gros 4x4, pas de bonbonne de propane, pas de moteur diésel, aucun engin outil motorisé, je me retrouve dans une cabane, le soleil est train de se coucher, je mets mon sac à dos dans un coin, l’aventure est déjà commencée. Oui c’est l’fun d’aller dans l’bois, quand on ajuste tout ce qu’il faut pour y aller, quand on ouvre tout grand son cœur pour le regarder, quand il en reste encore juste assez pour y aller, quand la nature peut encore nous le pardonner. Le soleil est en train de se coucher, la lune en train de se lever, la rosée en train de tomber et moi je regarde tout ça arriver. Et tout d’un coup je viens de réaliser, que je me sui enfin débarrassé d’un monde de fou mal inspiré, auquel je m’étais encore mal connecté. Oui c’est l’fun d’aller dans l’bois, quand on ajuste tout ce qu’il faut pour y aller, quand on ouvre tout grand son cœur pour le regarder, quand il en reste encore juste assez pour y aller, quand la nature peut encore nous le pardonner. Pas de gros 4x4, pas de bonbonne de propane, pas de moteur diésel, aucun engin outil motorisé, je me retrouve dans une cabane, le soleil est train de se coucher, je mets mon sac à dos dans un coin, l’aventure est déjà commencée.
13.
Ma planète 04:30
Le Peuples et les paysages Sauvages Dénaturés Les Oiseaux et les Animaux Sauvages Empoisonnés Les Papillons et les Abeilles partout menacés Et toutes les Espèces Marines Sauvages Surexploitées Les Ressources Naturelles, il y en a qui les Veulent Toutes Les Forêts Naturelles il y en a qui les Coupent Toutes Les Rivières Naturelles il y en a qui les Bloquent Toutes les Plages naturelles il y en a qui les Polluent Toutes Et moi j’Observe tout de qui se passe sur ma Planète, sur ma Planète, sur ma Planète Et je me Demande bien qu’est-ce qui se passe sur ma Planète, sur ma Planète, sur ma Planète…2x Je fais partie d’un Monde trop Industrialisé Modifiant la Nature jusqu’à l’Épuiser Sans Relation Profonde perdant l’Identité dans laquelle mes Valeurs pourraient s’Harmoniser Perdu de Temps en Temps parfois Indifférent Difficile d’Habiter ce Monde qui est Vivant Même si souvent je comprends en marchant sous la Pluie Le Vent me rappelant que j’étais toujours en Vie Le Monde existe depuis que j’ai vu de la Lumière Électrique Depuis que je respire Balayé par touts ces Ondes Électroniques Mes Poumons Affectés par la Poussière et toutes ces Vapeurs Toxiques Qu’on Rejette partout sur la Terre c’est Quand c’est Quoi le Point Critique Pourtant je Réutilise toujours le Papier des deux Côtés Je Trie à tous les jours tous mes Déchets pour qu’ils soient Convenablement Récupérés Malgré tous mes Efforts la Pollution c’est plutôt Difficile de l’Arrêter Ce n’est plus comme Avant et c’est davantage un peu plus, un peu plus Compliqué

credits

released February 15, 2019

Toutes les chansons de l’album ont été composées, paroles et musiques par Guy Potvin inspiré par Élayne Hélène Cloutier, son amie et amoureuse.

Guy Potvin : guitare, voix
Élayne Hélène Cloutier : basse, dessins

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about

Alerte Maximale Chambord, Québec

Alerte Maximale, est un groupe musical écologiste, consacré à la cause
environnementale.

La musique s’inscrit dans un style «Shack Rock alternatif», dont la formule sert
à présenter les textes de la manière la plus sensible que possible.

Demeurant depuis plusieurs années dans les montagnes, au sud du Lac-Saint-Jean, les 2 membres du groupe vivent en harmonie avec la nature « Dans
le bois ».
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